Conséquences des conflits en particulier sur les femmes et les jeunes filles

  • Le conflit explique Guy Boubault « fait partie de la vie. Il est souvent un facteur de développement et d’évolution. Mieux vaut en maîtriser les mécanismes pour y apporter les meilleures solutions possibles ».

  • D’une manière générale le conflit est inhérent à la nature humaine. Cependant, la façon dont il est perçu, cerné, compris et vécu peut aboutir à trois grandes situations :
    1. Régulariser une situation, c’est la perception positive du conflit ;

    2. Transformer ou changer une situation, c’est la perception encore positive du conflit ou encore sa fonction transformatrice ;

    3. Désintégrer, Désorganiser, déstabiliser, détruire une situation, c’est la perception négative du conflit ou encore sa fonction de désintégration, de déstabilisation et de destruction.
  • Les conflits en particulier les conflits armés qu’ils s’agissent de rebelles face aux forces gouvernementales ou entre de deux États voire entre bandes armées rivales se livrant bataille pour le contrôle de zones ou de régions ont de graves conséquences sur les femmes et les filles se caractérisant notamment par :
    • Les violences sexuelles
    • Les déplacements forcés
    • La destruction de leurs biens
    • Les risques de pauvreté
    • Les troubles psychiques
    • La peur constante
    • La perte de la confiance en soi
  • Face à cette situation, en 2000, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité. Celle-ci reconnaît que la guerre a des conséquences différentes pour les femmes et réaffirme la nécessité de renforcer leurs rôles dans la prise de décisions relatives à la prévention et à la résolution des conflits. Des progrès sont en cours : en 2013, plus de moitié de tous les de tous les accords de paix conclus faisaient référence aux femmes, à la paix et à la sécurité.